Discours du vernissage

Bonsoir,

Merci d’être à vous tous d’être présent à mes côtés.
Je tiens à remercier tout d’abord le directeur du Sofitel, Jean-Philippe Kern qui est venu me demander si je souhaitais faire une exposition dans cet hôtel.
Je le remercie de la confiance qu’il m’a accordée et je le lui sais gré d’être l’hôte talentueux de cette soirée.

Je remercie Anne qui a toujours su venter les qualités de mes tableaux auprès des autres.
Merci à tous mes amis, qui sont toujours présents pour me soutenir dans les projets et surtout dans cette belle aventure (Kern, Biringer, et autres Sary).

Je remercie Dorothée HENGEN, qui a eu une charge de travail supplémentaire et qui s’est occupée du lien entre les invités et l’hôtel, qui a recueilli tous nos mails.
Je remercie tout le personnel de l’hôtel: qui a accroché les tableaux sur les balcons, qui nous a accueilli chaleureusement à chaque fois que nous sommes venus ici pour préparer l’exposition. Ils ont été réellement au petit soin avec nous.

Je remercie toutes les personnes qui se sont déplacées pour venir à l’exposition.
Je remercie toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce projet: je cite Anne-Laure Jambert, créatrice de mon site internet, Cécile Husser qui a créé les poèmes qui accompagnent mes tableaux et qui a réussi à faire le déplacement aujourd’hui, Maïté et Séb (qui regrettent de ne pas être là ce soir), chargés en communication, ont réalisé les cartes de visites, les plaquettes et les affiches pour l’exposition.

Je remercie tout particulièrement ma marraine, qui s’est déplacée de Marseille pour le week-end, mes amis espagnols qui viennent de Belgique, ma maman, mon mari et mes enfants pour leur patience, toute ma famille et ma belle-famille.

Je tiens à remercier Monsieur le Maire de Heidwiller, ses adjoints ainsi que tous nos amis du village et des environs qui ont fait le déplacement.
Je remercie Monsieur l’adjoint au Maire de Geishouse et son épouse qui veillent sur toute la famille Kern au complet.
Je remercie mes collègues et amis.
Quand on fait le choix d’énumérer les personnes nominativement, on prend le risque d’oublier quelqu’un.

Aussi je conclurais les remerciements :
J’ai aimé vous avoir comme compagnon de route tout au long de ce voyage initié par Philippe Kern il y a un an.

Aujourd’hui mes oiseaux ont quitté leur modeste atelier du Sundgau pour traverser les frontières et venir se poser dans ce magnifique atrium du Sofitel du Luxembourg, ville des institutions européennes.

C’est évidemment cet atrium qui m’a fait penser à l’idée d’une grande volière.
Et nous voici ici ce soir dans l’Atrium devenue volière;
Les oiseaux sont nés de ma rencontre avec le lieu instantanément, chacun y a pris sa place

Les oiseaux qui viennent se poser au dessus du bar à cigares respectent le calme et l’ambiance feutrée du lieu. Ceux qui viennent converser ou travailler. Celui qui fonce et qui n’hésite pas à aller de l’avant pour concrétiser ses projets. Des oiseaux qui viennent déguster de mets délicieux au dessus des restaurants. Celui qui sort ou atterrit dans l’eau de la fontaine pour se rafraichir. Celui paré de couleurs ou ceux encore, qui dansent, se préparent à vivre une soirée festive.
Mes oiseaux apparaissent, porteurs de la couleur, ils l’a transmettent.
Ils accompagnent ceux qui travaillent en ces lieux et les voyageurs de passage.
Mes oiseaux parés de mille couleurs sont là pour égayer et pour transporter les clients vers des lieux paradisiaques et imaginaires.
L’atrium, espace intemporel, espace aérien pour ces oiseaux qui ne cessent de vouloir sortir de leur cadre, ils brassent l’infini pour y trouver du nouveau.

Que cet évènement puisse être une fête pour vous tous, je vous souhaite une belle soirée au Sofitel en compagnie de nos oiseaux.

Isabelle Fremiot

Roucoulements de bonheur, pépiements de joie, sifflements d’admiration.

Piaillements saisis au vol par Alain et Monique.

De réflexion en croquis, d’ébauche en épure, d’une œuvre l’autre,
un an d’intense création, sifflote le pinson.
Explosion de couleurs – de feu, de pourpre, de neige, de ciel, de carmin –
à chaque fois le juste coloris, susurre le colibri.
Saisi en plein vol, nichée sur sa couvée, goguenard aux aguets, riant sous plumes,
apothéose à tire d’ailes, roucoule la tourterelle.
Palette infinie, profusion de beauté ; baguettes hors cadre, sensation de liberté,
nous sommes aux anges, piaille la mésange.
Un palace, un paquebot, aurions nous pu imaginer lieu d’expo plus prestigieux,
qui peut rêver écrin plus somptueux ? se rengorge le rouge queue.
Les invités n’en reviennent pas de tout ce luxe. Isabelle le doit à un ami !
merci à Jean-Philippe et chapeau, pépie le moineau.
Les hôtes rivalisent d’élégance mais notre créatrice de loin tient la palme !
vraiment l’artiste quelle classe, la pie jacasse.
Promesse de cocktail généreux, de mets raffinés, la table si joliment mise,
vers la fête chacun se dépêche, tambourine le pic épeiche.
Cessez de caqueter, Isabelle dans son discours, en avant et à l’honneur nous met,
elle nous flatte et nous enjôle, chante l’émouvant rossignol.

Ni pinson, ni colibri, ni tourterelle ; pas de mésange, de rouge-queue, de moineau ; encore moins de pie, de pic épeiche, de rossignol. Pas question de nous identifier.

Tout droit sortis de l’imagination d’Isabelle, en réalité nous sommes !

Merci Isabelle et un immense bravo sifflent en chœur
famille, amis et oiseaux du bonheur.