La femme oiseau.

Des oiseaux à la femme, de la femme à l’oiseau.
Voilà, c’est clair, la femme – oiseau.
Aérienne et pourtant bien en chair, elle vole quoique gironde.
Elle s’offre, pudique dans sa nudité sans être pudibonde.

Le support mystérieux elle magnifie.
Du jute cramé au bois flotté.
Passant par l’acier que le temps a superbement rouillé.

Le support prestigieux l’embellit.
De la dentelle fine aux écrits précieux.
Sans oublier le canevas au passé simple et pourtant glorieux.

Sur des fanions elle est triomphale et originale.
L’humble boîte lui devient écrin car elle est diamant.
Du poète elle est « le rêve étrange et pénétrant… »

Et pareille à un songe
Qui dans l’inconscient plonge.
« Chaque fois ni tout à fait la même ni tout à fait une autre. »
Dans tous ses états, ici la femme est vôtre.

Pour un vernissage particulièrement réussi, merci à la galeriste.
Et bien sûr bravo l’artiste.

Monique F.